L’histoire de l’animation et du cinéma d’animation est pleine de faits surprenants dont la plupart des personnes n’ont pas conscience. Ci-dessous, vous trouverez une liste assez brève de certains des faits les plus surprenants qui se sont produits ou continuent d’être d’actualité dans le monde de l’animation.
Le Roi Lion était prédestiné à échouer
Le Roi Lion est aujourd’hui le 7ème film d’animation le plus rentable de l’histoire du cinéma. Mais, contrairement à ce qu’on pense, Disney n’avait investi que très peu de ressources dans ce projet. En effet, au moment où le Roi Lion était en préparation, le studio d’animation avait englouti toutes ses ressources et son personnel expérimenté dans un autre projet : Pocahontas.
Le Roi Lion était donc pris en charge par une équipe de débutants relativement inexpérimentés, qui n’avaient pas nécessairement toutes les ressources dont ils avaient besoin pour mener le projet à bon port. Pourtant, ce film est devenu un succès et a eu plusieurs suites. Il est aujourd’hui un classique du cinéma, et une version moderne sera bientôt produite.
Sulley, une question de poils
Dans Monsters et Cie, le personnage de Sulley est recouvert de poils. Pour être précis, il compte plus de 3 millions de poils sur l’entièreté de son corps. Et si le rendu du personnage 3D est si réussi, c’est parce que Pixar a créé chaque poil individuellement. Bien que l’animation ne fût pas faite au « poil par poil », il fallait tout de même plusieurs heures aux appareils pour produire chaque nouvelle trame d’animation du personnage. Le rendu est impeccable, mais on se rend bien compte que le studio a fait preuve d’un engagement surnaturel pour mener ce projet à terme.
Les 101 dalmatiens
Les animateurs passent souvent des centaines d’heures à préparer quelques minutes d’un projet. Une scène de 60 secondes peut prendre 6 à 8 semaines de travail de nos jours. Alors qu’il pouvait être nécessaire de travailler pendant près de 2 ans à l’époque du Roi Lion pour produire 2 minutes d’animation. C’est ce qui les encourage généralement à placer des références spécifiques et des secrets dans leur travail.
Par exemple dans les 101 dalmatiens, chaque chiot compte 32 taches. Un véritable exploit lorsqu’on réalise le nombre de trames qu’il aura fallu éditer et vérifier avant de soumettre l’œuvre finale.